Réveiller des cellules souches dormantes pour réparer les lésions cérébrales

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Lésions cérébrales

Les lésions cérébrales sont la source de nombreux handicaps.

Qu’elles surviennent lors d’accidents (traumatisme crânien, Accident vasculaire cérébral)  ou se déclarent lors de maladies neurodégénératives (Alzheimer, sclérose en plaques, Maladie de Charcot etc…) nous ne savons à ce jour pas les réparer. Les séquelles sont pourtant  parfois importantes et le cerveau, qui se régénère difficilement par lui-même doit être alors stimulé pour obtenir quelques améliorations….

Une nouvelle étude menée par l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, publiée le 6 avril 2018 dans la revue « Science » offre pourtant aujourd’hui un espoir de guérison.

Les cellules souches sont capables de produire, à la demande, tous types de cellules du corps. Depuis le début des années 2000 les chercheurs étudient ainsi la régénération cellulaire par l’injection de différentes cellules souches que ce soit par voie intraveineuse, intra-artérielle ou intracérébrale.

Mais les scientifiques sont à l’aube de découvrir une technique non invasive capable de réparer les lésions cérébrales.

Cellules souches quiescente G2 et gène tribble

D’une part, ils  ont réussi à identifier un type particulier de cellules souches : les cellules souches dites « quiescente G2 ». Le terme «quiescente » signifie que ces cellules sont dormantes et peuvent être activées, le problème est de savoir comment…car elles offrent un intérêt particulier. En effet, ces dernières ont  un potentiel régénérateur plus rapide et performant que d’autres cellules souches: elles sont notamment capables de fabriquer les cellules essentielles  au cerveau, dont les neurones et les cellules gliales.

D’autre part, les scientifiques, en étudiant les « mouches à fruits » dites « drosophiles » – dont l’ADN est proche de l’ADN humain- ont identifié le gène nommé « tribble », capable de contrôler ces cellules souches dormantes.

Réparer le cerveau par une technique non invasive

Ils envisagent à présent de créer des  molécules capables d’éveiller ces cellules souches en ciblant ce gène « tribble » ainsi que  de rechercher ce type de cellules souches dans d’autres organes que le cerveau pour multiplier les  chances de réparation des lésions cérébrales.

Cette technique, si elle aboutit, permettra par simple médication de soigner cette cause de handicap.

 

Source: Science

Image:©Pixabay

 

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