Prise en charge des troubles de la conscience : de nouvelles lignes directrices aux Etats-Unis pour remédier aux erreurs de diagnostic

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Prise en charge des patients en état végétatif et en état de conscience minimale

Un article paru dans la   revue Neurology le 8 août 2018 récapitule les recommandations de soins aux patients souffrant de troubles prolongés de la conscience. Ces recommandations de pratique ont été élaborées par l’Académie américaine de neurologie, le Congrès américain de médecine de réadaptation et l’Institut national du handicap, de la vie autonome et de la réadaptation.

Une des recommandations principales  préconise  une évaluation minutieuse de patients en état végétatif ou en état de conscience minimale par un clinicien ayant une formation spécialisée dans leur prise en charge. Par exemple : un neurologue, un spécialiste de la rééducation après une lésion cérébrale, des psychologues, des neuropsychologues, des physiatres, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes etc…

Une autre recommandation établit la difficulté de diagnostic, notamment posée par des déficiences centrales telles que l’aphasie, les anomalies neuromusculaires et les déficits sensoriels  qui peuvent masquer la conscience et conduire à des décisions  de soins inappropriées voire entraîner un retrait prématuré  du traitement. Il s’agit de rester vigilant sur ce point.

D’autre part, l’évaluation doit être répétée plusieurs fois, en particulier pendant les trois premiers mois après une lésion cérébrale.

Si le pronostic d’évolution des troubles de la conscience est très différent d’un patient à l’autre, certains récupéreront la possibilité de réintégrer leur domicile en toute autonomie. Environ 20% des patients souffrant de désordres de la conscience et admis en réadaptation ont été jugés, dans cette étude, capables de reprendre leur emploi entre 1 an et 5 ans après le traumatisme.

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