Rugby et commotions cérébrales : une centaine de joueurs attaque en justice la fédération internationale !

0
791

Une demande de renforcement du protocole commotions

Dans un article paru le 8 décembre 2020 dans la revue The Gardian, l’ancien rugbyman Steve Thompson âgé de 42 ans, indique avoir développé une démence précoce et être probablement atteint d’une encéphalopathie traumatique chronique.

Il  lance une action en justice avec 100 autres rugbymen contre la fédération internationale de rugby pour dénoncer une mauvaise prise en charge des commotions cérébrales. Ils estiment ne pas avoir été protégés face aux risques encourus.

Steve Thompson indique « je n’ai aucun souvenir d’avoir remporté la coupe du monde en 2003 ou d’avoir été en Australie ». Aujourd’hui, il a des troubles de la mémoire, souffre d’anxiété et de crises de panique. Il indique également regretter d’être devenu joueur de rugby professionnel.

Une action pour être indemnisés

Les actions en justice ne sont pas nouvelles pour dénoncer l’insuffisance des protocoles pour lutter contre les commotions cérébrales : près de 4500 anciens joueurs de la NFL ont intenté une action en justice 2012 aux États-Unis. Lire notre article

Aujourd’hui les « protocoles commotions » se sont développés et les joueurs victimes de commotions cérébrales sont en principe sortis du terrain au moindre symptôme évocateur. Ils passent alors des tests très précis et sont  suivis par des médecins à l’extérieur. Selon un rapport publié par la ligue nationale du rugby en 2019, le nombre de commotions cérébrales aurait diminué par rapport aux saisons précédentes.

Accidents de sport

L’action en justice des rugbymen vise à obtenir une indemnisation, en particulier pour couvrir leurs soins et leurs traitements médicaux. Il s’agit également pour eux de faire passer un message de prévention. Steve Thomson précise qu’il ne veut pas tuer le jeu mais qu’il soit règlementé.

Cette affaire, portée devant la justice en Angleterre, ouvre peut-être la voie à des affaires similaires en France où de jeunes joueurs sont décédés ces dernières années après des chocs répétés lors de matchs.

Source : theguardian.com

 

 

AUCUN COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE